La 2ème Louvain est une petite unité de scouts francophones,
située à Heverlee, en dehors de la ville de
Louvain.
Depuis 1932 nous animons volontairement des jeunes filles et garçons.
Dès l'âge de 6 ans jusqu'à 18 ans, ils
apprennent les valeurs du scoutisme.
Les Dimanches les jeunes se réunissent de 14h à 18h,
par section pour participer à des activités adaptées à
leur âge.
Si vous souhaitez mieux nous connaitre, ce site vous donnera toutes les informations nécessaires.
Annales de la 2ème Unité de Louvain
En 1930, Julien De Buck et son frère Paul dirigent la Troupe de la Première Louvain. Ils mettent en place les
premières réformes et expérimentent des méthodes efficaces. Julien rédige également le manuel de méthodologie
scoute « En Chasse », l’un des premiers ouvrages de ce genre.
En 1932, après un camp de la 1ère à Velm et Lubbeek, la troupe devient trop nombreuse. Une crise éclate, et
les frères De Buck décident de fonder une nouvelle unité : la 2ème Louvain. Paul prend le rôle de chef de
troupe, tandis que Julien, récemment ordonné prêtre en avril, devient aumônier. Seize scouts de la 1ère
Louvain rejoignent alors l’aventure.
Le 21 juin 1932, un petit groupe de jeunes garçons se réunit pour vivre pleinement l’expérience scoute. Nous
étions une vingtaine de scouts et de chefs, enthousiastes à l'idée de notre premier camp volant, prévu pour la
fin du mois de juillet. Le parcours traversait Yvoir, Ciney, Marche et Champlon. Le trajet se faisait à pied,
avec une charrette pour transporter les tentes et le matériel de cuisine.
Paul De Buck était à la fois chef de troupe et chef d'unité, assisté par Charles Verstraeten, et moi-même,
Julien De Buck, en tant qu’aumônier. Les chefs de patrouilles étaient Paul Baggerman, Georges Verloo, Arthur
Buls et Jacques Dargent ; leurs assistants étaient Charles De Baeck, Pierre Lemaire et Jos Ernould. Julien
Merckx fut notre première recrue.
Après le camp, la priorité fut de trouver un local. En janvier, nous avons la chance de découvrir un garage
inoccupé, rue des Archers. Peu à peu, la troupe se développe et, pendant les vacances de 1933, elle campe à
Solwaster, tandis que le clan, fondé en mai, part camper à Néthen.
L'année suivante, en 1934, Charles Verstraeten prend la direction de la troupe, assisté par Arthur Buls. Les
camps de troupe se déroulent à Zeelhem lors des vacances de Pâques, à Néthen à Pentecôte et à Cielle (La
Roche) en juillet. Le clan organise un camp à Echternach. La même année, la troupe s’installe dans un nouveau
local rue Conscience et fonde la quatrième patrouille, qui prend le nom de « Ramiers ».
En 1935, la troupe campe à Chapelle-Saint-Laurent (Pâques), à Hamme-Mille (Pentecôte) et, en juillet, installe
ses tentes à la ferme « La Vaulx-Renard » à La Gleize. Chaque année, un nouveau coin de la Belgique est
exploré. Un travail en profondeur est mené tout au long de l’année, et l'esprit de troupe se répand. La
progression morale et technique suscite l'intérêt tant des scouts que des parents. C'est également l'année où
la construction de la cabane, lieu de réunion hivernal, commence.
En 1938, l'intégration de jeunes garçons flamands au sein de la troupe oblige à réorganiser la structure :
deux patrouilles francophones (les Chevreuils et les Loups), et deux patrouilles flamandes (Vossen et
Woudduiven). En juillet, une nouvelle équipe prend la direction de la troupe : Paul Baggerman devient chef de
troupe, Henri Stroobants, Georges Baggerman et Georges Volckrick, assistants. Ce fut le camp de Nisramont,
suivi d'un camp cycliste dans les Ardennes et au Grand-Duché. En septembre, la cinquième patrouille, les
Faisans, voit le jour. Georges Verloo remplace André Ceysens au clan.
En 1939, la troupe connaît une nouvelle croissance et la branche éclaireur se divise en deux troupes : les
Vaillants de Saint-Jean et les Frassati. Le 7 mai, la meute Notre-Dame est fondée sous la direction de Marthe
De Buck (Akéla) et Andrée Boogaerts (Bagheera). La même année, une sixième patrouille est créée : les
Écureuils. Un camp est organisé à Ster-Francochamps.
En 1940, un camp sous la neige à Hauwaert est suivi par le déclenchement de la guerre. Malgré tout, nos
activités reprennent fin juin. Pierre Mortier et Paul Devlies deviennent assistants aux éclaireurs, et A.
Devrieze rejoint la meute. Les effectifs continuent de croître, obligeant la meute à déménager dans un grand
local rue Saint-Martin, et la fondation de trois nouvelles patrouilles aux éclaireurs : les Sangliers, de
Herten et Haviken. En raison des circonstances, les camps sont plus discrets, organisés par patrouille à
Doiceau et Kortenberg. La meute se développe au point de devoir diviser ses effectifs en quatre chaînons.
Marthe De Buck continue de diriger la meute, assistée de huit cheftaines. Chez les éclaireurs, la
scout-maîtrise se renforce avec l’arrivée de nouveaux assistants.
1942 marque l’année jubilaire : les camps de troupe se déroulent à Westerloo (Pâques), suivis d’un pèlerinage
à Notre-Dame de Steenbergen. Le 2 août, une grande fête est organisée au terrain de M. Van Vlasselaer, rue des
Moutons. À ce moment, l’unité atteint 206 membres : 65 louveteaux et cheftaines, 98 scouts et chefs, 24
routiers et chefs, et 16 anciens scouts. Après ces festivités, les troupes se rendent à Ronchinnes (Meuse)
pour un camp, tandis que la meute se rend à Westerloo. En septembre, trois nouvelles patrouilles sont créées
aux Frassati : Sperwers, Zwaluwen et Hazen, et deux autres aux Vaillants de Saint-Jean : les Loutres et les
Blaireaux.